.:I Am Not Jesus [libre]

Les portes de l'immense manoir se tennaient devant un jeune homme qui les fixaient avec un intétrêt craintif comme s'il s'agissait des portes des enfers. Le vent ne s'était pas levé, rendant l'air froid et humide autour de lui, mais malré cela, il hésitait à entrer, gelé même à travers son manteau dont la fourrur synthétique du capuchon n'arrêtait aucunement la bise gelée. Trop orgueuilleux pour frissoner, il essaya de réprimer le spasme frileux, une mimique souffrante en résultant. Il aurait pu rire de lui-même dans ce genre de situation, mais l'heure n'était pas aux rigolades. Il entendait au loin le crissement des pneus sur le chemin à moitié gelé, ils s'en allaient, loin loin loin, avec son ancienne vie. Le malaise qu'il éprouvait auparavant, car il avait rapidement perdu le comptes des dernières heures, tout ce qu'il savait c'est qu'il en avait eu trop peu pour faire le point. C'est ce qu'il fit, encore debout devant les portes. Même si l'endroit était plutôt mal choisi, il devait faire la synthèsse des évènements avant d'entrer dans cette institution "spéciale" et de péter un fusible devant tout le monde, au moins le faire dehors.

Après l'interrogatoire, on lui avait permis d'aller prendre ses affaires et sans un mot de plus, sans même avertir ses proches, on l'avait conduit ici. Quel genrer de pouvoir policier reconduisait un mineur trouvé près d'un cadavre sans plus d'enquête sans procès sans rien. C'était vraiment étrange et ça sentait l'arnaque. on lui avait expliqué que dans cette "académie" il n'aurait aucun contact avec l'extérieur et cela jusqu'à sa sortie. Ses parents aurient une drôle de surprise en revenant d'italie. Il imaginait bien accroché sur le frigo un petit papier disant:"salut p'pa, m'man, j,espère que c'était beau l'italie. Tout s'est bien passé ici sauf que y'a plus de lait. ps: tante sophie est morte et vous risquez de plus jamais me revoir." cette pensée arriva à le faire sourire alors qu'il voyait un peu plus le bon côté des choses. Ses parents ne lui manqueraient aps de sitôt et ce n'était pas comme s'il avait une copine collante à satisfaire ou si les enfoirés avec qui il battait les avortons allaient réellement s'ennuyer de lui et lui non plus d'ailleurs.

Il en vint à la magnifique conclusion qu,il n,y comprenait que dalle et qu'il n'y avait rien à comprendre de toute façon. Alors tout ce qui lui restait à faire c'était d'entrer dans ce pensionnant aux allures de manoir hanté de parc d'attraction, sans les toiles d'araignées. Il poussa la porte, avec aucune idée de ce qu'il allait y trouver. Devant ne se tenait pas comme il l'avait cru des déséqulibrés dans une décor crade mais bien des jeunes discutant allègrement dans une grande pièce plaisante. Resserant les bretelles de son sac à dos remplis à craquer, il marcha entre eux, captant des bribes de conversation et de la légèreté et cela sans vriament l'aide de son don. Il n'avait vraiment pas l'air d'être tombé dans un institut de redressement. Il continua, quittant la pièce d'entrée. Il arriva dans une autre hall, cette fois beaucoup plus bondé. des accents et des langues étrangères se mêlaient au français et lui parvenaient alors que lui se sentait encore plus perdu dans cette foule. Il n'avait aucune idée d'où aller d'abord, était-il même inscrit dans cette école perdue? Il jeta un regard autour de lui, des gens, des gens. Il jeta un regard circulaire en se demandant s'il préférait être attaché à une chaise avec une envie de recracher son estomac sur une table de faux bois plutôt que dans cette foule d'inconnus. Il cherchait des yeux un indice, quitte à y rester jusqu'à ce que ces pequenauds soient retournés filmer de la porno dans leur dortoirs.

Invité

Prison, le seul mot que Moka avait en tête. De plus que ce " pensionnat " regroupement sûrement pleins d'étudiants intellos, des professeurs pour le moins sévères. Moka marchait sur le trottoir gelé. Elle qui croyait que ce pays était chaud, à peine couverte de sa veste de jeans noir, fermé jusqu'au col bien évidemment, ainsi que les mains dans ses poches de jeans. Vraiment un temps merveilleux pour rester au chaud. Idée très ravissante pour une jeune fille qui cherche à éviter tout contact social. À peine traversé le passage piéton, qu'elle se fait déjà remarquer. Traversant la route sans même prendre attention des signaux, ni même des voitures alentour. C'est quand une voiture freina qu'elle regarda le chauffeur en levant un sourcil, l'air déconcentré. Moka finit de traverser la route, sans vraiment prendre en compte les remarque du conducteur, les plus vulgaires quel soit. Après avoir passé des heures enfermé dans un car, elle était enfin arrivée près du domaine Eitsu. La jeune fille marcha jusqu'à quelque mètre de la somptueuse entrée. Elle fit demi-tour immédiatement, puis se dirigea vers la sortie, elle n'avait pas vraiment l'envie d'entrer, même si le froid rongé les os de la jeune fille. Elle s'arrêta, puis réfléchisa un moment, elle avait décidé de venir par simple caprice, comme à son habitude, mais aussi, parce que ses propres parents crûrent qu'elle ne serait pas capable de s'assumer seule ou même de suivre un seul cours normalement, sans agiter la classe. C'est même cette raison qui la poussait à faire la gueule à ses parents et à quitter le cocon familiale. Quand elle y repense, il y avait que son père qui n'était pas présent lors de son départ. Ce papa-poule n'aurait pas assisté au départ prématuré de son poussin préféré ? Il doit être en train de pleurer sa grande fille dans sa chambre, ou doit être en train de chercher le nouveau numéros de portable de Moka. Bref, sûrement à la recherche d'un quelconque souvenir de sa tendre fille.

Avant d'entrer, elle fuma une cigarette, de peur que ce soit la dernière, puis elle entra. Oui, elle fit demi-tour, elle ne voudrait pas vivre cette scène touchante où un père retrouve sa fille après des années de séparation. À part que là, c'est seulement deux petites journées, non mais vraiment. Bref, après avoir pénétré dans le manoir, Moka fixa le monde avec des yeux fatigués, tous parler. Ici du japonais, là du français, là-bas de l'anglais et plus loin, une autre langue. Bref tout ici n'avait vraiment rien d'un bâtiment d'école, de prison ou bien de maison de redressement. On aurait plutôt pensé à un grand aéroport où grands-parents attendent leurs petits-enfants avec beaucoup d'impatience. D'autre attend sûrement l'annonce de leur départ. Tous ces bruits sourds et ces dialogues incompréhensibles commence simplement à énervé la jeune Moka. Elle passa à travers la foule de sois-disant étudiants, les bousculant légèrement, si d'autre disait pardon machinalement, elle ne répondait pas. Elle pense avoir oublié quelque chose. Quelque chose de vraiment important. Mais elle ne sait pas quoi et poursuit de nouveau sa route vers une autre porte. Moka avait encore froid, même si elle venait de rentrer il y a peine dix minutes. Elle entra dans la seconde pièce, si elle croyait que sa peine serait finie et bien c'est raté. Dans ce second hall, il avait vraiment plus de personnes. Mais vraiment beaucoup plus, on dirait que les étudiants de l'autre pièce on triplait ici. Elle se remit en route, toujours en bousculant tout le monde pour se frayer un chemin et finit par percuter un étudiant. Elle ne prit même pas la peine de relever la tête, mais laissa échappé un " tss ", avant de relever la tête et de regarder son ' récepteur '. Ce jeune homme d'apparence faible, a la peau blanche, ainsi que ses cheveux, un regard rougeâtre. Moka leva un sourcil.

Frederick, en attendant d'avoir une occasion de bouger, se mit à laisser vagabonder son esprit. Il était come ça, dès qu'une nouvelle situation se présentait à lui, un changement, il préférait rester debout au mileiu de tout ce brouhaha, le temps de se faire à l'idée que c'était vraiment là qu'il avait atterri. Il imagina non bien sans peine que si un coup de feu retentissait dans cette grande salle bondé ce serait le chaos et que plusieurs de ces étudiants babillant périraient piétinés par leurs congénères se transformant en bête lorsque l'adrénaline faisait effet. Il en savait quelque chose, à quel point l'humain était à la fois et le meilleur des animaux, c'était dire à quel point l'existence même était en cercle continu. C'est alors qu'il commençait à devenir philosophe qu'il décida de plus s'attarder sur les détails de son environnement. Personne n'avait semblé porter une attention effarouchée à ses cheveux, comme lorsqu'il entrait dans un super-marché croulant de vieilles dames achetant leur paquets de bonbons à la menthe qui sentent fort qui chuchotaient entre elles, jalouses ne pas avoir choisi d'avoir les cheveux blancs. ici, totalement le contraire, on en lui rpêtait en fait aucune attention , ou on le cachait bien. il repéra quelques autres têtes insolites dans la salle, des cheveux verts, roux tout l'arc-en-ciel semblait avoir dégobillé dans cette Académie.

Il nota également les endroits lui permettant de se rendre ailleurs lorsqu'il finirait finalement par bouger. Des escaliers menants à des étages et des portes, beaucoup trop de variable pour son cerveau tergiversait à tout rompre alors qu'il essayait de faire quelque chose de sa vie. Il sentit alors un choc dans son dos qui le fit légèrement pencher en avant, surpris par une intrusion de corps étranger dans bulle. Comme dans un autre espace-temps, il se retourna lentement, regardant par dessus son épaule pour voir une personne, tête baissée qui "tsssait" comme si c'était lui qui lui avait foncé dedans. Cette personne, plus petite et surtout bien plus maigrement constituée que lui, donc sûrement une fille, malgré ces cheveux coupés courts. Elle eu la politesse de relever la tête, exhibant de nombreux percings des grands yeux bleus ainsi que des sourcils fin. La voyant hausser l'un d'eux, il en fit autant. Il la fixa un moment comme lors d'échnages emflammés de regards avant une scène explosive de kung-fu et déclara un très sérieux:

-Hey.

Puis il revint au "silence" quelque peu perturbé par le tohu-bohu ambiant. Il décida que c'était le signe qu'il attendait pour faire un mouvement et dit dans cet air tout aussi solonel:

-Où est-ce qu'on est?

Sven venait de sortir de la chambre, qui semblait être une salle de repos ou une infirmerie. Il était planter la, personne pour l'aider car l'homme qui l'avais accueillie l'avais laisser sans rien dire.

L'endroit était immense, remplie de jeunes homme et de jeunes femmes qui marchait dans les couloirs. A priori, nous étions dans un lycée car pratiquement tous avait des livres ou un sac à dos sous le bras.

[Mais qu'est-ce que je fait ici ? Cet endroit, ces personnes, m'ont t'il recueillie sans se poser de questions ?]

Il vit un escalier. Se disant qu'il fallait sûrement mieux ne pas rester la trop longtemps, il fallait qu'il demande ou il pouvait trouver une salle de bain car, on eu beau lui donné des vêtements tout neuf, il était quand même plein de crasses et l'odeur des égouts l'accompagnait avec. Donc, il descendit les escaliers et atterris dans un immense Hall. Encore plein d'élèves jonchait chaque recoin de cet pièce. Mais, quelque chose le rendit curieux. A priori, il n'était pas le seul à être la, car il vit deux jeune, un avec un gros sac et une jeune femme habiller simplement avec une veste en jean et un jean.

[On dirait qu'il est albinos ?! Ah et aussi, ils n'ont pas vraiment l'air de bien s'entendre, à voir le regard qu'ils se lancent]

Sven descendit timidement les marches en direction des jeunes qui avait l'air d'avoir sont âge. Arriver devant eux ils leurs demanda :

- Excusez moi mais ... savez vous où nous somme ? Et sauriez vous où trouver une douche s'il vous plaît ?!

Le fait de voir un jeune homme avec cet air si cadavresque et pale lui donnait des frissons.

[excuse ma lenteur ^^]

Alors qu'il attendait la réponse de son interlocutrice d'un air aussi concentré, Frederick ne vit pas que quelqu'un s'approchait visiblement d'eux avec sûrement les mêmes interrogations. Il lui prêta enfin son attention lorsque sa voix se découpa du bruit ambiant, parce qu'elle provenait d'assez près de son oreille. S'attendant à voir la jeune fille parler, son cerveau ralenti fut légèrement déboussolé de devoir se retourner, opération qui lui prit au moins quelques interminables secondes. Tout allait si vite autour de lui, il avait l'impression d'être un ivrogne sur l'autoroute.

Il considéra le nouveau venu avec attention en se rappelant l'éclat de voix qui avait attiré ses yeux là. Il était d'une taille moyennement grande, légèrement oplus petit que lui et muni d'une siilhouette assez svelte et beaucoup plus gracieuse que la sienne, Fredounet avait malheureusement hérité de plus de gènes de son père que de sa mère, vive l'hérédité.Il était blond aux yeux bleus, les filles avaient dû toutes tomber en le voyant passer... En fait, c'était peurt être à cause de son odeur. Bückmann froissa lre nez, ça sentait le... Jus de poubelle, la merde et autres ordures, comme les jours de canicule ou des relents d'égouts pourrissaient la rue. Il doutait fortement qu'un humain pouvait sentir cela par un simple manque d'hygiène, mais ce n'en était pas plus agréable.

Le jeune homme était aussi perdu que lui, car il demanda où ils étaient et aussi où se situatient les douches, une très bonne initiative. le seul hic, c,est qu'il était tombé sur les pires personnes de la salle pour le demander, deux individus, jusqu'à preuve du contraire, nouveaux. Le jeune allemand haussa les épaules d'un air désolé et répondit au blondinet:

-Si seulement je le savais, mais ça serait une bonne idée de les trouver vite ces douches.

Juste au cas où blondie n,aurait pas remarqué son odeur, il aurait bien été le seul. Mais la puanteur pouvait les aider à se frayer une chemin dans la foule tout de fois. Peut être que tout seul il était perdu, mais maintenant qu'ils étaient trois perdus, la providence leur sourirait-elle dans ce hall bondé d'inconnus?

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