Le personnage :
Prénom : Alicia
Nom : McGee
Surnom : Au choix
Âge : 16 ans
Orientation sexuelle : Hétéro
Histoire : Une histoire, un début et une fin. La vie n'est pas comme ça. La vie n'est qu'un cycle sans fin qui n'a absolument rien à envier à une histoire. Alors puisque tous et chacun avons un début et une fin, serait-ce faux de dire qu'un humain est une histoire avant tout? Peut importe au fond, après tout, à quoi bon se demander ce qu'une histoire si on ne l'a même pas entendu?
Un jour de juillet, c'est là le départ. L'endroit fatidique où l'on peut écrire le fameux : il était une fois. Comme dans un conte, la situation prend d'abord place. Une mère et un père s'aimant, tous deux émerveillés par les grands yeux azurs de leur bébé. Cette petite créature sachant à peine dire un mot. Les jours s'écoulèrent comme les graines dans un sablier, trop vite pour les compter. Une belle petite maison accueillante aux couleurs de crème. Un petit chien noir doté d'une tache blanche. Le gamin d'en face avec qui elle jouait. Mais comme tous les contes, il y a ensuite l'élément déclencheur.
Son cinquième anniversaire. Dans la pièce, le chien, les parents, le jeune voisin et notre petite protagoniste aux joues rosées. Puis, les lumières s'éteignent, le gâteau triple chocolat s'avance au rythme de la chanson habituelle. Les grands yeux azurs qui deviennent plus grand dès qu'ils eurent devinés le chocolat. Un magnifique sourire et un regard joyeux échangé avec son ami. Le dessert déposé sur la table, les lumières qui s'allument. Ensuite, on lui demande de faire un vœu avant de souffler. La gamine ferme les yeux et semble se concentrer, réfléchir. Tous la fixèrent. Un petit cri, il vient du petit garçon qui fut le premier à voir. Le nez d'Alicia qui se met à saigner, la gravité qui semble faiblir, tout qui se met à flotter dans la pièce. Des cris d'horreur et d'effroi, la gamine se tenait maintenant à sa chaise, ses yeux d'azurs grands ouverts et fixant le néant. Le jeune garçon qui rigole presque en atteignant le plafond. La mère qui pleure, sa première pensée étant qu'elle avait fait naître un monstre. Pensée qui la fit ressentir des masses de culpabilité chaque fois qu'elle la reformula mentalement dans les onze années suivantes. Le père qui crie le nom de sa fille et qui tente de nager, toujours en apesanteur, vers Alicia. Pour finir, tout se déroule très vite. Il réussi à s'approcher, la main prend un élan. Violent bruit, la joue d'Alicia se teinta de rouge. La gamine tourna ses grands yeux terrorisés vers son père. Sans qu'elle veuille, ce dernier fut projeté violement contre le mur. On apprit plus tard qu'elle lui avait brisé une côte. Ensuite, tout qui retombe en un violent bruit. Alicia inconsciente.
Les péripéties maintenant, la partie centrale. L'histoire fut éventée, évidemment. Si ce n'était à cause du fracas, ce fut à cause de l'envoi du père à l'hôpital et du jeune gamin qui avait trouvé cela "absolument fantastique". Les parents décidèrent de déménager à l'autre bout de la province, c'était pour eux le seul moyen visible. Adieu la jolie petite maison. Au revoir le chien, le propriétaire n'en veut pas dans un petit appartement. À la prochaine jolis projets de famille. Bonjour la haine du père envers la fille et la peur de la mère ainsi que toutes ses angoisses. C'est dans cette période qu'elle débuta ses cauchemars. Cette période où elle brisa nombre de meubles pour avoir utiliser son pouvoir durant son sommeil. On l'envoya dans une école privée, lui interdisant de fréquenter d'autres personnes. Après tout, imaginer si elle aurait été dormir chez une amie et qu'Alicia aurait massacré la chambre durant son sommeil. Son horaire: levé, petit-déjeuner, école, diner, devoirs, douche, lecture, dormir. Les rares fois qu'elle pu sortir, ce fut toujours avec son père. Chaque fois qu'elle utilisait son pouvoir par mégarde, ne serait-ce que pour attirer vers elle un crayon ou dans son sommeil, son père la frappait. Chaque fois, il lui criait : "Moi aussi je peux te briser une côte en te lançant dans un mur". Et la mère? Toujours toute petite, ne voulant rien dire. Selon son mari, c'était sa faute après tout si cette gamine n'était rien de plus qu'un monstre. Voilà, il s'agissait de la première épreuve de notre jeune protagoniste. Voyons maintenant ce qu'elle fit pour s'en sortir. Ou du moins, ce qu'elle cru bon de faire.
Elle était âgée à peine de 10 ans. Mais un soir, ce fut assez. Nouveau cauchemar, nouvelle lévitation de meubles, nouveau vacarme lorsqu'elle s'éveilla en pleine nuit et que tout tomba. Cela faisait d'ailleurs sept fois qu’ils déménageaient car les voisins se plaignaient du bruit. Le père qui se lève à nouveau, toujours aussi rageur. La gamine se dissimula sous les couvertes, guettant le bruit de pas rageur. Bientôt, la porte s'ouvrit à la volée, suivit de la lumière.
(Non, non pas cette fois. Plus maintenant)
La main qui cherche son petit cou frêle. Les grands yeux azurs emplis de peur. La mère sur le seuil, regardant la scène avec effroi, sans jamais rien dire. Mais cette fois là. Alicia tendit sa main vers l'homme qui eut tôt fait de s'écraser contre le mur avec une grande violence. Puis, avant qu'il ne le relève, la gravité augmenta et il s'écrasa au sol. La femme poussa un petit cri. Ni une ni deux, elle gifla sa fille. Puis, d'une voix pleine de haine, de colère, de mépris et de froideur : " Cesse cela sale monstre! Tu n'as fait que détruire notre famille! Tu es le mal, tout comme ton....ce que tu fais! "
Alicia perdit connaissance et, sans trop le vouloir, éleva une barrière mentale en elle, freinant son pouvoir. Remarque, ce n'était pas ce qui allait changer sa situation.
Quelques jours plus tard, on confia la gamine à une première famille d'accueil. On eut bien fait de s'en débarrasser trois semaines plus tard, lorsque son pouvoir se manifesta pour la première fois en près d'un mois. Encore là, cette fois, ce n'était que son lit et elle, non pas toute la pièce. On se l'a lança donc de famille d'accueil en famille d'accueil, comme une patate chaude. En cinq ans, jamais elle ne resta dans la même famille plus de quatre mois. Après un certain temps, on ignora où la mettre. On fut pour l'envoyer dans un asile, se disant que c'état le seul endroit possible où s'en débarrasser. Le seul endroit où ils sauraient la maîtriser. Dès qu'elle le sut, Alicia s'effondra. N'y aurait-il donc jamais un endroit où elle pourrait vivre comme elle le voulait malgré ça ? On lui accorda une dernière marche à l'extérieur, trois jours avant qu'on ne l'envoi là-bas.
Nous voici enfin au dénouement, le moment où le héros réussit à vaincre toutes les épreuves et à entrevoir une vie paisible et meilleure qu'au tout départ. Durant sa "dernière" (et presque première) balade à l'air libre, le destin se manifesta. Un kiosque à journaux, un simple kiosque à journaux. L'homme l'accompagnant lui demanda si ça ne la dérangeait pas d'y faire un tour histoire d'acheter un journal. Tellement contente d'être dehors, bien qu'inquiète quant à la suite, Alicia accepta. Alors qu'il payait le journal, ses yeux d'azur regardaient les divers dépliants. Une brochure bleu et orange attira plus particulièrement son attention. Il n'y avait que trois exemplaires de ladite brochure.
"L'intuition est la grande voix de l'inconnu vers lequel nous pousse notre destinée."
Elle ouvrit le dépliant.
" Nous sommes parmi vous..."
Ses yeux s'agrandirent.
"Des enfants mutants..."
Son pouls s'accéléra.
" Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
Voilà donc, la coïncidence qui mit fin à tous ses malheurs. Une petite brochure bleu et orange, parsemée de petites illustrations d'un institut qui accueillait...les autres comme elle. Le lendemain, Alicia alla trouver le responsable de son dossier. Il fut décidé rapidement qu'on l'enverrait à l'institution Eitsu, ce serait le mieux à faire selon l'avis générale.
Et pour finir, la situation s'étant grandement améliorée, la jeune fille valise à la main devant les grandes portes. Un nouvel avenir, plus prometteur que le précédent, lui était maintenant pleinement offert.
Description physique : Petite bout en train, un sourire brille bien souvent sur ses minces lèvres. Ses grands yeux azurs semblent curieux et prêts à tout observer, tout comme ceux des jeunes enfants. Ses cheveux sont d'une jolie teinte blonde, rayonnant comme l'or au soleil. Presque toujours, la jeune fille y met un large ruban blanc et quelques pinces de même couleur pour maîtriser une ou deux couettes rebelles. Son visage est encore arrondit, traces fraîches de l'enfance. Toutefois, ses traits n'en sont pas moins fins et harmonieux. Mince et petite, Alicia sait tout de même se faire remarquer, qu'elle le veuille ou pas. Toujours, elle marche d'un pas confiant et donne l'impression d'être une fille sur d'elle-même. Parfois dans la lune, il vous sera rare de la voir sans son petit sourire rayonnant. Ses dents quant à elles sont de véritables petites perles parfaitement alignées. En bref, une jolie jeune fille avec son charme bien à elle.
Description mentale : Active, Alicia est le genre de gens ayant bien du mal à cesser de bouger. Si une personne peut sembler avoir besoin d'elle, la jeune fille sera l'une des premières volontaires. Rarement grognonne, c'est souvent juste question de rigolade. Plutôt sociable, il faut selon elle tout faire ce que l'on veut tant qu'on en a le temps. Après tout, l'essentiel n'est pas de savoir si c'est permis ou pas, mais bien d'en assumer les répercutions. Ne se gênant pas, Alicia blesse parfois les gens par maladresse, manquant légèrement de tact. À certains moments, elle aura tendance à fuir pour avoir un peu de solitude histoire de se retrouver et d'en revenir plus souriante encore. Jeune demoiselle pleine de principes, le sens de l'honneur est l'un des plus importants pour elle, tout comme la loyauté. Les choses qu'elle affectionne plus particulièrement sont les défis et tout ce qui est sucré.
Le groupe souhaité : Je crois qu'espace-temps conviendrait sans doute le mieux non?
Qualités : Loyale, Aime les défis, Sociable
Défauts : Parfois gênée avec ceux qu'elle ne connait pas, Manque de tact
Pouvoir : Contrôle de la gravité, bien qu'elle ne se contrôle pas toujours, ce qui peut causer qu'au petit matin, tout dans sa chambre flotte dû à l'absence de gravité et autres incidents du genre....
Autre : Rien à déclarer
Code : Code Bueno ! (Miam)
Sujet: Alicia McGee 
Lun 15 Juin - 3:03
