~ Son Histoire (partie 1) :
Vous savez, c’est une merveilleuse sensation. Le frisson poignant d’être au devant et d’être écouté et applaudis par tant d’êtres humains. Je sens encore mes doigts effleurer les touches de mon piano d’une blancheur immaculé. Les deux pieds à peine posé sur les pédales. Seuls les battements de mon cœur et ma respiration lente parvienne à mes oreilles alors que je pose mes mains sur le clavier.
Jamais je ne pourrais me défaire d’une telle émotion ! C’est du moins ce que je pensais avant ce tragique incident...
Avant d’en venir là, je me dois de vous raconter ma vie en détail et ainsi pouvoir vous faire ressentir ce que moi j’ai pu ressentir à cet instant.
Ironie du sort, je suis né dans une salle d’orchestre où était donnée une merveilleuse prestation ! Vous avez le droit de ne pas y croire et de penser que ceci est absurde mais c’est l’histoire que mes parents n’ont eut cesse de me compter. Je ne suis pas venu au moins au devant de la scène mais derrière. Mon père Isaac était alors technicien en éclairage et ma mère Émilie était costumière. Dehors il faisait si froid et l’atmosphère était si glaciale que ma mère avait catégoriquement refusé de sortir pour accoucher. Son choix fut des plus judicieux car plusieurs incidents de voitures avaient eu lieu et certaines de ses voitures étaient aussi bloquer par les intempéries. Imaginez donc un peu le spectacle qui se déroulait à l’arrière scène dans l’une des cabines ! Le cri d’une mère souffrant et s’époumonant mélangées a la force de la musique classique pour en faire un opéra luxueux prévenant la venue d’un enfant. Cela n’avait bien sur pas été prévu car je suis arrivé bien avant leurs espérances et ils n’avaient pas eu d’autre choix que de le faire à l’ancienne.
Alors qu’enfin ma mère fut libérer de toutes ses douleurs, c’était désormais mes cris et mes larmes qui se confondaient avec la musique.
Bien entendu, ils se sont rendus à l’hôpital le plus rapidement possible dès qu’ils en eurent l’occasion ! Un enfant prématuré avait besoin de soin différent et bien plus complexe. Quoi qu’il en soit, mes parents n’ont eu cesse de me raconter cette histoire et c’est pourquoi je puis vous la raconter dans tout ses détails.
À l’hôpital, je reçu le prénom que je porte présentement. Un prénom qui irait aussi bien a un jolie petit enfant sage, qu’à un petit démon.
Sinon, après... je ne me souviens plus très bien de mon enfance. Il est toujours ardu de se souvenir de ce genre de chose. Mes parents m’ont toujours très bien traité et bien élevé, sans aucun doute. Comme le lieu où je vis le jour pour la première fois se trouvait à être une salle d’opéra ils ont pensé que j’étais destiner à la musique. C’est d’ailleurs ce qui les a pousser à me payer des cours et ce même s’ils en avaient pas vraiment les moyens. Je ne sais pas trop pourquoi ils ont choisit le piano alors que j’étais si petit comparer à l’instrument mais je les en remercie d’avoir fait ce choix étrange. Au départ, ils avaient parlé de violon mais ma mère ne pensait pas que cela me correspondait, elle cherchait un son qui exprimerait bien la profondeur de l’âme qu’elle souhaitait voir en moi. Donc, le piano était parfait. Un son bien plus lourd et grave, qui s’étendait jusqu’aux plus aigüe et léger que celui du simple violon, une mélodie qui venait chercher les entrailles et qui faisait vibrer l’âme. On m’a offert ce présent alors que je n’avais même pas débuté l’école... drôle de parent, non ?
J’entends encore ma mère me gronder quand je lui disais que je n’aimais pas ça... et encore là je lui en suis infiniment reconnaissant d’avoir persévérer parce qu’elle avait raison. Trop peu d’enfant peuvent le reconnaître c’est pourquoi une fois adulte on peut le voir. Au départ, je jouais pour eux mais mes sentiments ont changé le jour où je suis monté sur scène pour la première fois. Le professeur de musique savait que je prenais des cours et m’avais quasiment tordu le bras pour que je participe à la fête de noël. En tant qu’enfant, je me souviens en avoir pleuré tellement la scène m’effrayais. Un petit garçon de dix ans devant une centaine de parent et amis... une véritable angoisse ! Le pire était sans doute que je devais être seul et présenter un morceau en solitaire de Bach... Je sens encore les crampes de mes doigts causé par mon stresse et mes nombreuses pratiques. J’avoue qu’à l’époque j’étais un petit garçon très timide qui avait quasiment peur de son ombre... Je suis monté sur scène, j’ai pris une grande inspiration et j’ai posé mes mains, délicatement, sur ces notes blanches et noires. Une fois cet acte fait je me souviens m’être senti léger et terriblement soulager. Tout était parfait ! J’avais joué et mon morceau avait été applaudi !
Comme je n’avais pas vraiment d’amis il n’y avait que mes parents pour me féliciter mais c’était bien suffisant ! Peu après on à du déménager par soucis d’argent. J’ai arrêté mes cours mais j’ai continué à la maison. Cet expérience de la scène m’avais fasciné et je voulais cultiver ce sentiment d’angoisse et de stresse parce qu’après viens une émotion sereine et merveilleuse. Je me souviens m’être inscrit en section musique, en fait j’avais profité de mon déménagement pour changer de branche.
Je ne sais pas pourquoi mais à cet école j’eus quelques amis, peut-être la musique m’avait-elle changé ? Maintenant je crois que oui mais avant je pensais que c’était simplement du au hasard. Mes notes étaient assez moyennes, je n’avais rien d’un petit génie des mathématiques.
Toute ses expériences me menèrent là où je devais tracer ma destiner. Grâce aux connaissances de mes parents dans le spectacle je pus avoir l’occasion de jouer dans une véritable salle d’orchestre. Ça remonte à mes treize ans et à ce moment je ne pensais pas que ma vie allait changer à ce point. Un chercheur de talent était parmi les spectateurs ! Vous n’imaginez pas le visage que j’ai fais en l’apprenant ! Je l’appris d’ailleurs lorsqu’il vint dans l’arrière scène me présenter sa petite carte d’affaire. Mes parents m’avaient offert une clé et ce type me donnait la porte qui ce devait d’être déverrouiller.
À partir de là je me suis joint à un orchestre, ce que je n’avais jamais fais avant mais ce défi m’emballais ! J’eus l’honneur de jouer dans une église. Je dois absolument vous dire que le son est totalement différent. Comme ce genre de bâtiment est énorme et assez concave il y a un énorme écho un peu comme si la musique était celle du divin. J’avais toujours de bonnes relations avec les autres membres. De simples connaissances amicales, pas de celle qui vous invite à boire un verre mais qui peut parler un peu.
Maintenant que vous savez où et comment j’ai débuté ma vie je vais vous raconter les mouvements.
Beaucoup de changement survenait alors dans ma vie et il eu un moment où je crus que tout ça allait se stabilisé et être au calme mais je ne savais pas que je tomberais amoureux. Cela faisait quelques années que j’avais quitté mes parents afin de voyager avec le groupe jusqu’à mes quinze ans. Je vous raconte en détail...
La présentation fut merveilleusement bien interpréter et tout le monde étaient fatigués et se pressait pour retourner à l’hôtel. Je me souviens avoir pris tout mon temps afin de la regarder le plus longtemps possible. Je ne savais pas pourquoi mais je ne pouvais détourner mon attention de sa beauté. Ses courts cheveux blond, ses magnifique yeux d’émeraudes et sa sublime façon de jouer avait, pour moi, quelque chose de mystique et d’envoutant. Je l’avais souvent surprise à répéter seule à l’écart de tout le monde alors que moi je faisais des efforts pour rester avec le groupe. Alors que doucement je m’entrainais, j’entendis ces pas la mener vers moi. En levant les yeux je vis l’objet de ma fascination me sourire et me féliciter pour cette nouvelle prestation. Je n’en croyais pas mes oreilles ! Jamais avant ce jour elle ne m’avait adressé la parole. Habillement et bafouillant je lui proposais d’aller boire un verre en ville, parce que Venise ce n’était pas n’importe quoi après tout ! Et passer son temps dans un hôtel n’avait rien de merveilleux lorsqu’on voyageait. C’est avec un beau sourire qu’elle accepta, bien sur je sens encore mon cœur se chavirer à cette réponse.
Après cette soirée nous avons passé nos moments de solitude ensemble et pratiquer ensemble. Je lui déclarai ma flamme du haut de la tour Eiffel. Comprenez-moi, je suis un romantique. À ce moment je vis des larmes lui monter aux yeux, je crus l’avoir blesser de mes paroles mais non au contraire elle me sauta au cou puis m’embrassa. Je me sentais comme un petit gamin sans expérience ! Ce qui d’ailleurs était malheureusement le cas...
Au lit, je me laissais enivrer de son doux parfum. Elle savait si prendre ce qui parfois ne manquai pas de me faire peur mais que j’appris à apprécier. Sa peau était pour moi bien plus délicate et douce que de la soie, j’aurais aisément voulu échanger mon instrument contre son corps et son âme. Cette femme était pour moi la plus précieuse et la plus merveilleuse chose qui m’étaient arrivé ! Aussi ne puis-je pas m’empêcher de téléphoner à ma mère pour lui annoncer ce qui se passait... C’est alors qu’en sentant le ton de ma voix à travers le téléphone elle me dit ceci : Fait attention Sven, pour toi... l’amour est dangereux.
Quand j’ai entendu ça je ne peux pas vous dire à quel point j’étais rouge de rage ! Je crois avoir détesté ma mère tellement profondément que j’en ai balancé le combiner au bout de mes bras. A mes seize ans, j’étais totalement dépendant d’elle mais je ne m’en apercevais pas. Je dû téléphoner à ma mère de nouveau pour le lui annoncer et c’est en larme qu’elle s’expliqua : Mon petit Sven, tu sais ce que je t’ai dis... hé bien c’est parce que tu aime sans mesure que ça peut t’être dangereux. Tu dois te modérer.
Aimé sans mesure. Ces mots restèrent graver dans mon esprit. Elle avait raison. Comme toujours ! Les adultes ont toujours raison, surtout nos parents mais on ne veut jamais les croire par peur d’être blessé et perturbé. Pendant mes moments avec elle je crois avoir été le plus heureux des hommes ! Je pouvais marcher sur l’eau, faire des bêtises pour la faire rire je ne pouvais me contrôler. Cette femme avait sur moi un effet terrible, un effet que je chérissais. Il est dur d’exprimer de tels sentiments et de faire en sorte que vous les compreniez si vous ne les avez jamais ressentis auparavant.
Ensemble on visitait tout, on partageait la passion de la musique on partageait même notre lit d’hôtel. Je voulais la protéger toute ma vie.
C’est maintenant que j’en viens au plus important le dénouement dont je vous aie parlé au tout début. Vous avez sans doute déjà compris ce qui c’est passer mais je tiens à tout vous expliquer.
Nous étions de retour à la maison, là où mes parents et moi avions déménagé et là où j’ai pu me donner véritablement en spectacle pour la première fois. C’était noël... je l’ai su grâce aux décorations grandioses et aux nombreux pères noël qui demandait de l’argent pour des organismes de charité.
Je n’avais pas d’appartement alors je logeais avec elle chez mes parents ce qui n’avait rien d’étrange pour le temps des fêtes. Nous devions donner une représentation dans Notre Dame mais nous n’avions pas prévu la neige et ce ne pouvait être annulé parce que tout les billets avaient été vendu et ce à un prix astronomique. Elle avait donc un permis et nous avons pris la route, tout semblais se passer pour le mieux quand soudainement un énorme camion de marchandise perdit le contrôle. D’instinct, j’ai couvris ma douce de mon corps pour la protéger et perdis conscience à la collision.
Quand j’ouvris les yeux je vie une image terrifiante…
Nous avions été expulsés de la voiture et son corps gisait sur le mien. Je sens encore la chaleur de son sang se déverser sur mon manteau. La couleur rouge écarlate tapissait la neige. Comme j’étais sous le choc je n’avais rien réalisé tout de suite mais elle était morte. Moi qui comme un fou voulais à tout prix la protéger avait reçu au contraire sa protection. Elle avait eu le même instinct que moi mais elle y était parvenue contrairement à mon échec. Je suis resté longtemps à côté de son corps sous les flocons de neige qui virevoltait dans le ciel. Je ne pouvais me lever puisque ma jambe gauche me faisait atrocement souffrir. Un moment que je crus que les minutes étaient des heures. Aussi, je ressentie que, quelque chose en moi venait de se briser, de changer.
Quand j’eus repris conscience, je me trouvai dessous un long voile noir et lourd. Qu’est-ce que c’était ? J’avançais tant bien que mal jusqu’à une petite lueur au fond de se gouffre, les idées encore confuse. Quand j’arrivai au bout, je sortie ma tête et vit un monde ; identique certes ; mais immense par rapport au mien. Une ambulance, un camion de pompier et des voitures de police titanesque c’était mit devant moi, avec plein d'hommes et de femmes géant qui courrait essayant désespérément de sauver une femme immaculé de sang sur une route. Ainsi je compris que cette femme n’était autre que ma bien aimez, et que ces hommes étaient la pour la sauver. Mais qu’attendait ces gens pour venir m’aidez aussi, j’étais allongé la, par terre, et personnes ne se rendit compte de ma présence. N’était-je pas assez grand comme sa ? En y repensant, je me disais que bien des choses étaient quand même bizarres. Je savais que le fait d’être allonger par terre pouvait me donner une dimension plus « grande » du monde qui m’entourait, mais la, c’était vraiment gigantesque. Et aussi, je n’arrivais pas à voir mes mains et le reste de mon corps. C’est comme si je n’étais pas en moi, comme si j’avais rétrécit.
C’est alors qu’un de ces géants me prit dans ses bras. Je sentie la chaleur de sont corps me réchauffer et m’emmener dans l’ambulance auprès de ma tendre dulcinée. Et juste avant de fermer les portes de cette camionnette, j’entendis le géant dire à sont ami « Sa devait être son chat, il lui tiendra compagnie ».
Un chat ? Serait t’il possible que ?La suite ...