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 .:Frederick Bückmann[terminée]

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Frederick Bückmann
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Frederick Bückmann


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MessageSujet: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Ven 28 Nov - 2:16

Le personnage :

Prénom: Frederick

Nom: Bückmann (quelqu'un peut me dire pourquoi il faut toujours que je me ramène des noms à rallonge avec des trémas <3?)

Surnom(facultatif) : Fred, ou "eh toi le jeune"?

Âge: 16

Hétérosexuel, Bisexuel, Homosexuel: Ne fais pas de discrimation sexiste, est aussi peu réceptif aux deux.

Histoire : (15 lignes) dans l'autre post parce qu,elle ne rentre pas dans celui-ci

Description physique : (5 lignes) Frederick a un aspect physique un peu hors du commun. on le remarquerait sûrement dans la rue avec un minimum d'intérêt, mais à l'Institut, il n'est aps rare de voir des personnes aussi... originales? Il a la peau pâle, un brin laiteuse, trahissant ses origines un brin germaniques et nordiques comme son nom nous l'indique en nous "déflaboxant" la machoîre si gentiment. Il est de taille moyenne, allant sur le grand, même s'il est le plus petit de sa famille à peu près, il fait 1m77, en tout cas dans les alentours. C'est la taille qu'il écrit sur les formulaire car il le trouve plus gracieux que ses congénères, m'enfin on repassera sur ce genre de jugement. Il fait un poid tout de même proportionnel et sa taille, vous vous passerez des détails. Il a un visage triangulaire sans être allongé ainsi qu'un assez long cou qu'il enroule dans des bandages, parfois visibles lorsqu'il n'a pas un collet pour le cacher. Pour le style? On en doute fort...C,est en fait pour cacher une cicatrice qu'il a dans el coup, suite à une opération lorsqU,il était bébé, un problème de respiration. Bref, ça lui donne un raison de mettre des bandages pour se penser un peu marginal. Il a une bouche assez larges aux dents assez pointues ainsi que des sourcils très fins et pâles. Passons au choses les plus intéressantes de son anatomie si vous le voulez bien. Il a des grands yeux, deux même, au milieu de son visage, d'une couleur brune, allant même vers le rouge foncé, assez rare ainsi que des ci,s éparses autour de ceux-ci. Il a également de nombreux piercings aux oreilles aux nombres de 3 ou 4. Ce sont ses cheveux qui attirent le plus les regards, naturellement bloond pâle, une rapide intervention du coiffeur les on rendu plus blancs que ceux d'un sextagénaire propre. Ils sont désorganisés dans un coupe aux pointes relevés, bref je ne suis aps vraiment calée dans ce genre de description, le kit est là au besoin. Il a une légère myopie, il porte donc des lunettes en classe lorsque le besoin est.

Il accentue son look "punk-perturbé" par un choix de vêtements sombres, notamment dans le noir et le rouge, souvent des vestes ajustées au collet montant et des pantalons cargos avec des nombreuses chaines. il porte également souvent des gants bref, vous voyez le genre.

Description mentale : (5 lignes) Fred' est disont quelqu'un à prendre avec des pincettes, agréable que si on assume ses nombreux défauts. Il a d'abord un caractère bien trempé. Il se fâche facilement, mais habituellement, ces colères passagères ne s'expriment que par une froideur glaciale. Il n'aime pas trop se fier aux autres, car il est très orgueilleux. il aime faire les choses en solo, amis cette solitude lui apporte souvent des grandes périodes de blues qui ne sont agréables pour personne. Il fait les choses sur des coups de tête malgré qu'il apsse beaucoup de temps à réfélchir pour des choses très superficielles. Ila beaucoup de difficultés à faire confiance aux autres, car son pouvoir le rend très méfiant par rapport aux autres élèves, il a l'impression que quiconque lui est sympathique espère quelque chose en retour. Il est pour le prince d'oeil pour oeil dent pour dent et éxécute ses vengeances lui-même. Il déteste son pouvoir qu'il voit plus comme un boulet que quelque chose qu'il doit à tous prix dévelloper, il n,est pas à l,aise avec ses émotions, encore moins avec celles des autres.

Mais il y aussi quelques qualités cachées sous cette carapace austère, il a un certain humour, qui se veut souvent cinglant et un esprit tout de même aiguisé. Il n'est pas méchant outre mesure avec les gens qui ne lui cherchent pas des crosses, mais il y en a bien peu à ses yeux. Son jugement des autres semble dur, mais il l'est encore plus pour lui, très travaillant et perfectionniste, il préfère totalement foirer un travail plutôt que des voir des erreurs s'y glisser après tous ces efforts. c,est cettepeur de l'échec et cet orgueil mal placé qui l'empêche d'abandonner lorsqu,il tient réellement à quelque chose. Il ne se laisse pas abattre par les moments douloureux et se contente de vivre, à sa façon.

Le groupe souhaité : élève, psychiste je crois

Qualités : ... *réfléchis très longtemps* ponctuel?, persévérant, autonome, propre de sa personne et ne fais pas de bruits en mangeant.

Défauts : froid, colérique, perfectionniste et orgeuilleux.

Pouvoir : ressentir les émotions paticulièrement fortes d'autrui et lègerement plus moindre si une ffort supplémentaire est fourni.

Autre(facultatif) : Yeaaah >w< ! Y'a Heine Rammsteiner (eh oui le mec sur mon kit également) sur vot' bannière les gens! *fan de Dogs* et vive le vert!

Code(A voir dans les règles) : J'aime Key, mais il est un peu con xD


Dernière édition par Frederick Bückmann le Lun 8 Déc - 16:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Ven 28 Nov - 19:20

Très bon début continue ^^
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Ven 28 Nov - 19:33

Bienvenue, je te souhaite bon courage pour finir ton histoire. ^^
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Frederick Bückmann
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Sam 29 Nov - 15:46

Histoire: Frederick ouvrit les yeux, puis les referma rapidement, car la lumière crue des néons lui écorchait la cornée. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de pouvoir s’habituer à l’ambiance blanchâtre de la salle. Il voyait flou, les contours des objets de la pièce mirent donc longtemps à être clairs à ses yeux. Il fut également pris d’une nausée qui le fit violemment déglutir. Il n’avait aucune idée d’où il était et il avait envie de vomir. Il voulut essuyer une goutte de sueur qui perlait sur sa tempe pâle, mais il se rendit compte bien vite qu’il ne pouvait pas bouger ses mains, attachées au siège sur lequel il s’était réveillé. Pour une raison obscure, on l’avait attaché ! Il commença rapidement à paniquer, regardant autour de lui et tirant sur ses liens comme un forcené. Il entendit alors une porte grincer et s’arrêta pour fixer la porte qui bougeait lentement de ses yeux rougeâtre alors qu’il reprenait son souffle.

Il y avait entre cette porte et lui une très longue table et un siège. Cela ressemblait à ce qu’il avait souvent vu dans les films, une salle d’interrogatoire. Il continua néanmoins fixer la porte qui s’ouvrait avec une telle lenteur. Il sentait sa tête incroyablement lourde et devait faire preuve de volonté pour la maintenir droite au dessus de ses épaules devant la personne qui finit par émerger du cadre de porte. Ce n’était pas un policier comme il l’aurait cru, mais une femme, toute menue, avec un sourire maternel au visage. Dès qu’il la vit, l’adolescent pu enfin laisser tomber sa tête dont les tempes brûlaient comme deux braises. Il ne lâchait toutefois pas des yeux la femme entre ses mèches de cheveux blancs qui cachaient son visage.

Elle s’assit tranquillement à l’autre siège, et après voir replacé son chemisier bleu pâle, puis lui fit un sourire et laissa le silence s’installer. Elle le laissa pendant plusieurs longues minutes où ils s’entre-fixèrent, trop de minutes pour Frederick qui se remit à tirer sur ses liens, la grosse corde entamant la peau rougie de ses poignets. Il entendit alors la femme parler, avec une voix plus jeune qu’il ne l’aurait cru :

« Ça ne sert à rien de tirer, tu vas juste te blesser. »


Il releva la tête une fois de plus, avec un rictus ironique et répondit d’une voix qu’il ne voulait pas si éraillée :

-Merci du conseil…

Mais qu’est-ce qu’il en avait à battre qu’il risquait de se blesser alors qu’il était enfermé dans cette salle et attaché à une chaise comme ça avec cette fille qu’il n’avait aucune d’où elle sortait. Sa tête allait exploser et s’il avait pu mettre fin à son malaise de toutes les façons possibles il l’aurait fait. Il n’arrivait pas à réfléchir du pourquoi de sa présence ici, il paniquait. Il vit la femme soupirer et dire avec un soupçon de pitié dans la voix :

« Plus tu coopère, moins long se sera. »

Frederick rassembla donc tous ses esprits pour essayer de se calmer, car la femme avait raison, il ne servait à rien de paniquer. Il l’observa donc sortir un crayon et un calepin et prendre un air sérieux alors qu’elle demanda :

« Te souviens-tu de ton nom et de ton lieu de naissance ? »

Il la regarda alors avec perplexité, quel genre de questions était-ce ? Il répondit rapidement avec le plus de sang-froid possible :

-Frederick Bückmann, Bad Saulgau.

« Et que fais-tu en France ? »

-Emménagé y’a au moins 13 ans.

Cela ressemblait réellement à un interrogatoire, il devait avoir fait quelque chose pour se retrouver là, mais quoi ?

Elle eut l’air de finir une phrase dans son calepin et lui annonça avec un autre sourire indéchiffrable :

« Au moins tu n’es pas confus, ça va aider »

Et elle ajouta avec brusquerie après une pause trop courte pour ce qu’elle comptait annoncer :

« Tu as été retrouvé près du cadavre de ta tante à 23 heures 36 après un appel des voisins, dans un état de panique hystérique avec dans ta main le canif qui a servi à couper la gorge de la victime, le sais-tu ? »

Le silence se fit une fois de plus dans la salle, la goutte de sueur qui coula du menton du jeune homme jusqu’à sa main semblait alors faire un bruit fou qui raisonnait dans son crâne comme les mots prononcés par la dame. Sa tante ? Devant son silence troublé, elle insista :

« C’était ta tante n’est-ce pas ? »

Frederick baissa la tête, incapable de refermer ses yeux rouges écarquillés, les battements de son cœur résonnaient dans sa son crâne alors que des flashes lui parvenaient, un rire, du sang et un malaise, profond et si grand qu’il s’y était perdu. La nausée qui lui était venue à son éveil revint à la charge. Il plaqua sa main sur sa bouche, croyant vomir, sentant ses entrailles se tordre comme une guenille, mais rien. Alors qu’il était toujours plié en deux, il entendit une fois de plus la voix de la femme qui ne semblait pas vouloir lui laisser de répit. Bien qu’il se bouche prestement les oreilles en s’efforçant de ne pas y penser, il entendit sa voix qui se voulait rassurante :

« Calme-toi, tu es en sécurité, veux-tu bien me raconter ce qui s’est passé ? »

Il essaya donc de se rappeler quelque chose même si sa tête ressemblait à un plat de nouilles.



Frederick Bückmann avait effectivement vu le jour à Bad Saulgau, là où sa mère et son père s’était rencontrés. Vu que sa naissance n’était pas prévu dans els plans du couple, son père du suivre sa copine jusqu’à son lieu de résidence en France lorsque leur fils eu 3 ans.

Bref, vie normale, si ce n’était des nombreuses crises du jeune Frederick quid ès le début de sa vie se trouva à être un enfant émotif, colérique et capricieux. La terreur du jardin d’enfant malgré son petit visage pur et ses longs cheveux blonds. Ses parents n’avaient pas la patience ni le temps de devoir régler tous les problèmes que leur fils laissait sur son chemin, il crut longtemps que tout lui était permis. Il grandit en essayant comme tout jeune de se faire une petite attitude rebelle, mais ce n’était même pas la peine d’essayer avec les parents Bückmann qui étaient d’un laisser-aller. Ils ne dirent pratiquement rien lorsqu’il se fit percer les oreilles à de multiples reprises, car ils étaient malheureusement très ouverts. Et après plusieurs jours de cogitation, Frederick trouva le moyen de se démarquer de se démarquer de la foule de péquenauds tout en faisant réagir ses parents. C’est ainsi qu’à l’âge vénérable mais très peu sage de quatorze ans et quelque mois il alla se faire totalement javelliser les cheveux jusqu’à ce qu’ils soient blancs, à al grande surprise des coiffeurs. Le visage de sa mère lorsqu’elle arriva du travail resta si gravé dans sa mémoire qu’il décida de les garder blancs.

C’est à partir de ce moment que les deux générations de cette famille se séparèrent lentement par un fossé qu’ils creusaient eux-mêmes sans le savoir. Si bien que lorsque ses parents après 16 belles années d’union de fait décidèrent de se marier tardivement et après une célébration qui assomma totalement le jeune homme qui avait maintenant 16 ans mais il était si amusant de voir le regard offusqué des vieilles assises dans les bancs du fond, dont il ne connaissait aucunement le lien familial avec lui. C’est lorsque le couple officiellement devenu couple dut se rendre en voyage noce que le problème Frederick commença à devenir plus agaçant, pas question de l’emmener en Italie avec eux et de risquer de gâcher cette belle aventure, ils décidèrent donc de le confier à la seule personne qui avait accepté, ou qui n’avait simplement pas trouvé d’excuse, la sœur de sa mère, la tante sophie à qui on avait vite fait de l’envoyer après le mariage. Il aurait pu se débrouiller seul, amis son autorité parentale en avait décidé autrement.

Ces détails, il ne fit que s’en rappeler, la femme n’avait pas besoin de savoir cela…

Alors qu’il prenait le train jusqu’à la petite ville où vivait la vieille Sophie en se rappelant ce qu’il avait appris sur elle. Elle vivait seule depuis quelques années depuis que son amant l’avait quitté, elle était prétendument écrivaine, mais on ne savait pas trop ce qu’elle écrivait. Tout ce que cela signifiait à l’époque pour Frederick, c’était une vieille femme chiante et juste plus de chemin à faire pour se rendre à l’école tous les matins, la merde quoi…

Les 15 minutes à bord du train qu’il passa à faire des signes obscènes aux passagères d’âge mur furent très enrichissantes, mais il dut finalement débarquer à sa destination. Il reconnut facilement la tante Sophie sur le quai alors que des nuages gris couvraient le ciel, elle se tenait là, fixant le train sans se soucier de passants autour d’elle. Elle avait des cheveux blond-roux comme sa mère, mais parsemés de mèche blanches et rassemblés en une toque lasse dont des mèches s’échappaient et voletaient dans le vent fou. Il se planta devant elle, mais elle ne le remarqua pas, ne détachant pas son regard du train. Il finit par capter son attention par un simple « hey… » Et sa réaction le surpris. Sans lui dire bonjour elle se contenta de dire d’une voix éteinte :

« Quelle drôle de couleur de cheveux. »

Il la suivit donc sans un mot de plus en se demandant chez quelle vieille folle aux chats on l’avait envoyé. Sa maison était un simple duplex en brique jaunes et était d’une propreté coquette et l’aménagement simple et austère. Elle ne lui fit pas visiter la maison, elle l’emmena simplement à l’étage pour qu’il dépose sa valise dans sa chambre. C’est dans cette chambre qu’il sentit pour la première fois le malaise. Le papier peint était bleu pâle avec des motifs représentants des clowns, comme pour une chambre d’enfant. Mais il savait que sa tante n’avait pas eu de conjoint assez stable pour avoir un enfant. Ce n’était pas juste les murs qui suggéraient une présence enfantine, les meubles de petites tailles de couleurs vives, même un coffre à jouait, mais au milieu de ça, il y avait un large lit pour adulte, un modèle « queen » peut être. Il y laissa tomber sa la valise avec un bruit plastique et lança un regard perplexe à son hôte, empreint d’un sarcasme évident. Elle ne lui répondit pas, elle en fit que tourner la tête vers lui et leurs yeux se rencontrèrent. Soudain, Frederick fut pris du vertige, comme s’il tombait dans un trou immense. Il dut se retenir sur le cadre de porte pour ne pas tomber à la renverse. Puis sa tante partit en lui indiquant :

« Si tu as besoin de moi, je suis dans mon bureau, nous dînons à 19heures. »

Et dès qu’elle fut partie, il se sentit mieux. Le jeune homme d’origine s’assit sur le matelas pour faire le point. Il lui arrivait de ressentir des émotions qui n’étaient pas les siennes lorsqu’il se concentrait sur quelqu’un comme cela, mais ce qu’il avait ressenti était quelque chose d’autre, d’inqualifiable et qui laissait encore son cœur battant. Il se demandait comment il allait vivre avec cette femme deux semaines.

Jusque là, rien qui ne risquait d’être intéressant pour l’enquêteuse. Il commença à se rappeler de comment tout ça avait commencé alors qu’il multipliait les efforts.

Il n’avait pas grands contacts avec sa tante sauf pour les repas, car il était plutôt taciturne en présence d’adulte et elle, toujours occupée. Et un jour, un samedi soir, il arriva à sa maison temporaire après avoir un peu traîné dans le par cet avoir manqué son train. L’horloge indiquait 20h06 à son arrivée et il découvrit sa tante assise en tailleur dans le salon qui le regardait avec intensité. N’essayant de ne pas trop se concentrer sur elle, il passa à côté et s’apprêta à monter les escaliers quand sa voix l’empêcha.

« On avait convenu que tu rentrais à 8 heures. »

Et il se retourna avec le sourire d’être arrivé à l’heure :

-Il est 8 heures.

« NON ! Il est 8 heures et 6 !, dit-elle en se levant brusquement son siège avec colère. »

Il la regarda, elle tremblait de colère et il avait même des larmes aux coins de ses yeux, mais il s’y attarda trop longtemps et se sentit encore attiré par un trou noir invisible. Pour se dérober au maléfice, il monta rapidement en inventant une excuse bidon :

-Je vais me coucher.

Et le lendemain tout était normal. Mais le lundi après-midi, lorsqu’il revint, elle l’attendait encore assise au même endroit avec une boîte dans les mains. Et avant qu’il ait pu jeter négligemment son sac par terre elle lui demanda :

« Sais-tu jouer aux échecs ? »

Et il sentit au fond de lui qu’il était mieux de dire oui. Rapidement, elle installa le jeu de poche sur la table de la cuisine et se servit un petit verre de fort. Et ils jouèrent un moment. Et après un moment, alors qu’elle semblait réfléchir, elle demanda :

« Qu’est-ce que ma sœur te dit de moi ? »

Et interrompu dans ses réflexions, le jeune Bückmann répondit crument :

-Elle ne m’a jamais parlé de vous.

Puis il entendit un bruit de verre brisé et des gouttes. Il leva la tête du jeu pour voir le verre de fort en morceau dans la main ensanglanté de sa tante. Sa colère le prit à la gorge comme un nuage de fumée, l’étouffant. Si bien qu’il se leva brusquement, faisant tomber la chaise derrière lui pour pouvoir respirer. Elle le regarda toujours aussi furibonde :

« Ne finis-tu pas la partie ? »

Il voulut dire que non, mais il ne put que secouer la tête, car sa gorge était sèche comme du papier-émeri. Et alors qu’il traversait le salon pour monter à sa chambre, il l’entendit hurler :

« REVIENS ! »

Avec un juron, il ferma la porte de la chambre bleue et essaya de la bloquer avec sa valise car c’est tout ce qu’il trouvait. Pas question de rester une seconde de plus dans cette maison, il prit quelques vêtements dans un sac de plastique censé lui servir pour le linge sale, et tenta d’ouvrir la fenêtre, mais celle-ci était solidement verrouillée et un cou d’œil en bas lui signifia qu’il n’y avait que le caniveau pour ralentir sa chute de deux étages en bas. Il se retourna brusquement en entendant sa valise tomber sur le sol alors que la porte s’ouvrait à la volée avec sa tante, toute décoiffée qui annonça :

« Il est 19 heures. »

Il y avait désormais elle entre lui et la sortie, s’il voulait sortir, il devait la pousser, il essaya de se donner de l’espoir en se disant que ce n’était qu’une simple femme dans la cinquantaine. Il se mit à courir et voulu la pousser de toutes ses forces, mais son empathie l’en empêcha, il sentit un tourbillon d’émotions incompréhensible l’atteindre au cœur comme un couteau. Le choc fut tel qu’il en tomba à genoux. Il sentit alors deux mains empoigner solidement sa nuque, avec une telle force qu’il en cracha. Sa tante se tenait à cheva sur lui répétant entre ses dents :

« Il est 19 heures ! Il est 19 heurrrrrrres ! »
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Frederick Bückmann
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Sam 29 Nov - 15:47

Histoire (suite): Frederick cherchait désespérément de l’air mais les mains ne lui en laissaient aucun. Il tenta le tout pour le tout et de ses jambes rendues plus fortes par l’adrénaline, il la poussa devant lui, ce qui se trouva être les escaliers. Alors qu’il massait sa gorge, il entendit, un craquement sinistre. La tante Sophie gisait au pied du mur, avec sa tête dans une position impossible pour une femme de la ménopause, les yeux grands ouverts. Il essaya de descendre les escaliers, amis ses jambes flanchèrent et tomba près du cadavre. Il le vit alors, le fond du trou noir invisible. Un malaise si grand qu’il en vomit violemment sur elle. Il sortit son canif de sa poche, il devait la tuer, encore plus, pour éradiquer ce mal. Il planta la lame dans la chair de sa gorge étonnamment tendre plusieurs fois, avec un rire nerveux, jusqu’à ce qu’il ne reste un mince lambeau de chair autour des os. Il essuya le sang de la carotide qui avait giclé dans son visage avec sa langue, le goût métallique se mêlant au sang. Il éclata d’un rire nerveux et continua à la percer et la couper jusqu’à ce que des bras forts el soulèvent puis plus rien.



Le silence se refit une nouvelle fois dans la salle d’interrogatoire alors que Frederick se sentait de plus en plus malade. Il vit la femme, sans aucune émotion finir de scribouiller sur son papier et déclara :

« Le suspect étant mineure et psychologiquement irresponsable, il sera envoyé dans une institution appropriée. »

Et avant de sortir elle lui fit un clin d’œil et laissa sur al table une des pages de son calepin où il était écrit :

« Tu es innocent. Je t’envoie à l’institution Eitsu pour que tu apprennes à contrôler ton empathie. Bonne continuation Frederick. »

Il éclata de rire, sa vie venait réellement de tourner au n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1Dim 30 Nov - 17:48

Herzlich Willkommen !

Du bist in die Institution Eistu akzeptiert. xD

Donc je te mets chez les Psychistes. Voilou.
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MessageSujet: Re: .:Frederick Bückmann[terminée]   .:Frederick Bückmann[terminée] Icon_minitime1

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