Repos inattendu

Invité

L'institution Eitsu était entourée par une grande forêt peu accueillante. C'était une des raisons qui expliquaient que peu de gens y venaient par erreur. Beaucoup de personnes jugeaient même cette forêt effrayante et évitaient de s'y aventurer. Or ce n'était pas vraiment ce que pensait Rei. Son premier réflexe en la voyant était le suivant : "Cette forêt est surement déserte, et si j'y allais?". Ainsi il s'était mit en route, de la lecture sous le bras. Il s'était aventuré peu à peu avant de s'arrêter à un croisement de chemin. Prudent, il préféra revenir sur ses pas de manière à ne pas pouvoir se perdre. Puis il vit ce qu'il cherchait. Un vieux chêne aux branches épaisses et nombreuses. Alors, aussi étrange que cela puisse paraitre, il grimpa puis s'allongea à moitié sur une branche haute, s'adossant au tronc.

Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi Rei faisait-il cela? La raison était simple, le calme. Il n'y avait personne et à cette distance, il ne risquait d'entendre rien de plus que des murmures incompréhensibles. Et rien n'était plus agréable à ses yeux que le silence. Il entreprit alors la lecture de son magasine, une revue médicale dont l'article principal était consacrée à une étude sur l'effet de neurotransmetteurs expérimentaux sur la concentration et la maitrise de la douleur. Un centre d'intérêt plutôt douteux mais tout devenait compréhensible quand on savait qu'il y avait une corrélation avec son pouvoir si désagréable.

Les minutes passèrent, Rei referma son livre et ferma les yeux un instant avant de s'endormir. Il était tellement rare pour lui de jouir d'un tel calme qu'il s'était endormi. En général Rei avait du mal à dormir à cause du vacarme qui résonnait dans son esprit et était maintenu éveillé tout au long de la journée. Les gens ne pensaient pas en dormant, on aurait pu croire que cela arrangeait Rei mais en réalité il y avait toujours quelqu'un qui veillait un peu ou qui se réveillait en pleine nuit et donc l'empêchait plus ou moins de dormir. Évidemment en cas de grand calme, il s'endormait. Normal pour quelqu'un qui faisait des nuits de 4 heures.

Dans une rêverie agitée, il fit tomber le livre qu'il lisait à peine quelques minutes plus tôt...

Invité

Fate se baladait dans la ville, sa nouvelle ville où elle est venue pour aller à l'institution Eitsu, pour contrôler nos pouvoirs machin machin. Elle était simplement habillé d'un uniforme noir, comme d'habitude, ne voulant pas encore mettre son nouvel uniforme. Elle le mettra juste pour les grande occasions, si y'en a. La ville était assez grande et espacer, comparer à certaine ville du Japon remplit d'immeubles tous aussi grands les uns que les autres.. Bref, le bruit était infernale par contre. Le nombre de magasins était incroyable et le soleil brillait énormément. La tête de Fate se mit à s'embrouiller et puis pleins de personne regardait Fate bizarrement.. Pourquoi? Ses habilles? Ses cheveux? Ses traits de Japonaise? M'enfin, elle se dirigea vers un endroit, elle ne savait même pas où, mais au final elle tomba dans la forêt. Elle ne sait pas comment elle était dans la forêt, alors qu'il y'a à peine 30 secondes elle était dans la ville totalement différente de la forêt, sombre, calme et remplies d'arbres tous vert. La seule et unique chose qui inquiéta Fate, c'était les corbeau qui volait tout autour des arbres aussi grand que géant vert.

Les corbeaux criaient tous aussi fort les uns que les autres, avec leurs cris grave qui casse les oreilles, leur couleur noir, plus noir que la nuit sans lune. Fate s'aventurait doucement dans cette même forêt, regardant un peu partout, des buissons, des yeux qui brille sous chaque buissons.. Des renards? En tout cas, la japonaise avait un moyen de se défendre, c'est déjà sa. Puis Fate tomba au pied d'un bon vieux chêne avec assez de branche. Un livre venait de faire " Pouf " par terre, au pied de Fate. Elle se baissa pour le ramasser, il parlait d'un truc de médecine, se qui n'intéresse pas beaucoup Fate. Elle se redressa donc, le livre en main et se recula un peu en levant la tête pour voir si le livre était tomber du ciel. Malheureusement non, c'était quelqu'un. Quelqu'un perché sur l'arbre, adossé au tronc, surement en train de dormir et qui à malencontreusement fait tombé se pauvre petit livre. Toujours le regard en l'air, les cheveux dans le vent doux et frais de la forêt, Fate dit :

- Excusez-moi, vous avez fait tombé ceci !